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  • cassandrelieng4

DAY 4/5 : Roadtrip Portugal Vallée du Douro, mon récit d'aventures

Dernière mise à jour : 21 nov.

Après avoir pris le temps de traiter mes photos, je reviens vers vous pour vous partager notre roadtrip au Portugal. "ENFIN !" me direz vous, nous rentrons dans le vif du sujet. Après avoir traversé les Pyrénées, le désert des Bardenas et le restant du nord de l'Espagne, nous voici arrivés dans le pays tant attendu.


Voici la suite de notre récit !

Bonne lecture !



DAY 4 : Vers le Haut Douro

Aujourd’hui nous avons décidés de prendre notre temps. Après la route parcouru ces 3 derniers jours (1200 kms environs) nous souhaitons ralentir le rythme, profiter de nous, nous balader. Bref : du repos bien mérité.

Je dégaine la perceuse et la boîte à outils et je prend le temps de réparer le placard à chaussures qui ferme mal. Baptiste fait des étirements avec vue sur le Douro, nous rangeons et nettoyons le van. Nous cuisinons et essayons de programmer un peu notre séjour.


Nous souhaitons aller dans le haut Douro, en aval de Porto, où sont situés les fameux vignobles en escaliers. Nous cherchons un domaine à visiter et nous réservons à la Quinta do Seixo, pour une visite des vignes et dégustation.



La visite étant prévue pour demain, nous nous avançons tranquillement sur la route N222. Nous souhaitons nous reposer et faire qu’un petit bout de route, après la grosse journée d’hier.


La vue est incroyable. Nous circulons à flan de montagne, passons d’une vallée à une autre en traversant les vignobles à étages, les champs d’Olivier, les arbres fruitiers. De temps en temps, une belle bâtisse blanche est nichée au sommet d’une colline et domine fièrement ses terres. Le Douro, fleuve qui serpente depuis l’Espagne jusqu’à Porto, apparaît et disparaît au gré des tournants. La voie n’est pas large, les lacets sont parfois en épingles. Tout comme les vignobles, les routes sont adaptées à la typologie du paysage et c’est ce qui fait son charme.

Lorsque nous passons le Douro par un pont servant de barrage, nous pouvons voir les bateaux de loisirs remonter le cours du fleuve.





Nous prenons une chemin à gauche dans un lacet et nous arrivons sur une route escarpée en terre battue, ombragée par de beaux oliviers, de toute petites chapelles blanches et un muret de pierre.


Nous avons choisi de nous arrêter dans un autre Miradouro et lorsque nous arrivons au bout, nous sommes seul. Quelle chance s’ouvrir notre porte et d’avoir une vue magnifique sur le Douro en contrebas, les vignobles sur chaque collines. Un chemin de fer borde le fleuve, à la limite de circuler sur l’eau, nous prenons le temps de flâner, d’explorer le spot où se loge une petite chapelle. Et nous attendons que demain arrive en regardant depuis notre point de vue le paysage se couvrir de son manteau doré.






DAY 5 : Du porto à Porto


Il est bien difficile pour nous d’être matinal (encore plus pour moi) et nous nous activons pour plier nos affaires et partir à la visite du vignoble de la Quinta do Seixo.

Nous reprenons la route le long du fleuve, passons quelques villages où nous entendons des habitants s’écrier « bonjour ! » à la vue de notre plaque d’immatriculation française.


Le panorama ici est encore plus beau, les étages des vignobles sont plus escarpés, les noms de chaque domaine et chaque marque est affiché en grand sur des panneaux noirs, qui contraste avec les vignes et la terre. Les « quintas », manoir à la campagne, ont des airs de grandes villas blanches, avec de beaux vitrages et des parcs arborés de grands cyprès.

Lorsque nous tournons pour monter à la Quinta do Seixo, nous roulons dans le vignoble pendant une bonne quinzaine de minutes ! Nous escaladons la colline avec notre van, il y a à peine la place pour nous sur ce chemin pavé. L’expérience est magique.

Nous sommes accueillis chaleureusement et on nous munis de gourdes d’eau fraîche et de chapeaux, puis on nous montre le parcours à suivre. Nous avons choisi un parcours autonome sur la biodiversité des vignobles et la culture particulière des vignes du Douro. Cela nous permet d’être seulement nous deux, de prendre notre temps et d’être en extérieur.

Durant notre balade de deux heures, nous apprenons à observer les espèces, les constructions, la culture, les espèces de vignes et leur âges. Certaines ont jusqu’à 100 ans ici !


Quand nous finissions le circuit, nous arrivons dans une belle bâtisse en pierres sèches avec une immense baie vitrée donnant sur les vignobles et le fleuve . Nous dégustons le fruit de ces vignes, le porto produit dans la vallée du Douro. Ce vin sucré a des arômes de cassis, de miel, d’épices. Il peut se boire en apéritif, en cocktail et en digestif.


Nous mangeons au restaurant de la Quinta. La terrasse est bordée d’oliviers, au centre il y a un beau bassin et une pergola ombrage le tout. Nous dégustons un plateau de fromage local et de charcuterie, accompagnés de fruits frais et de confiture. Merveilleux !



Nous redescendons de la Quinta heureux et continuons notre route vers Porto. Nous serpentons le long du fleuve, observons le paysage en écoutant des musiques portugaises. Il fait 37 degrés et lors d’une halte, nous trempons nos pieds dans le Douro, Kiba se baigne. Il est heureux et il nous le fait savoir, les échos de ses aboiements se répercutent dans toute la vallée. Nous « discutons » en portugais/ français avec une mamie du village, nous nous baladons au bord des anciens thermes, nous imaginons ce qu’étaient de grandes bâtisses aux airs de manoirs, aujourd’hui abandonnées.

Nous repartons direction Porto et la route y menant nous donne quelques sueurs. Entre virages en épingles et routes étroites, Baptiste s’improvise copilote de rallye pendant que je fais rugir le moteur du 3t5. Nous nous détendons par la suite quand la route devient plus facile et nous atteignons Porto sans difficultés.


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